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 Le Streat-Art : Banksy

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Alwenah
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MessageSujet: Le Streat-Art : Banksy   Le Streat-Art : Banksy Icon_minitimeMer 09 Mai 2012, 17:21

A la demande de Pigule, je mets ici le travail sur Banksy que j'avais fait pour le Bac. Un artiste que je trouve très intéressant, aux convictions et aux messages assez poignants et... bref. C'était sans doute l'une des parties les plus plaisantes du Bac xD

Mais encore une fois, c'est fait quand j'étais en terminale, ça vaut ce que ça vaut !



BANKSY


Introduction

Artiste anglais, probablement né en 1974, Banksy est un personnage mythique de la scène actuelle du street-art. Malgré sa grande notoriété, il reste une sorte de légende, un mystère à part entière puisque sa véritable identité n’a jamais été dévoilée et qu’aucun portrait de lui n’a jamais été diffusé.

Comme grand nombre d’artistes du Street Art, il cherche à perturber, provoquer voire dénoncer la société dans laquelle il vit. Ses revendications passent par le biais « d’affichages sauvages », qui se font dans la rue et dans l’illégalité, du moins sans l’accord des autorités. Ces affiches (ou pochoirs) soulèvent bien souvent de nombreuses polémiques, entre ceux qui désirent les enlever, et ceux qui militent pour les sauver. Pour faire passer ses messages il utilise à la fois l’humour et la tendresse, évitant ainsi de se mettre en position de juge moralisateur. Il se considère lui-même comme un « Art terrorist ».

Banksy s’applique principalement à dénoncer des situations politiques et sociales de son époque. Nous étudierons pour chacune de ces thématiques récurrentes dans son parcours artistique deux de ses œuvres les plus marquantes.




Le Streat-Art : Banksy Sans_t10
Autoportrait pixelisé

Le Streat-Art : Banksy Sans_t11
Tabloïds traquant l’artiste




I. Des dénonciations politiques

A. Le mur Israël-Palestine

La Palestine est occupée par l’armée israélienne depuis 1967. En 2002, le gouvernement israélien a commencé à construire un mur pour séparer les territoires occupés d’Israël. Ce gigantesque ouvrage a été très majoritairement condamné par l’opinion internationale. Le mur est surveillé par plusieurs postes de contrôles et des tours d’observation. Il fait trois fois la hauteur du mur de Berlin et à terme devrait faire 700 kilomètres de long. La Palestine est aujourd’hui la plus grande prison à ciel ouvert du monde et ce mur est une « cible » privilégiée pour les graffeurs.


Le Streat-Art : Banksy Sans_t12
Mur israélo-palestinien

C’est en 2005 que Banksy se rend en Israël dans le but d’exprimer son opinion sur le mur. Pour ce faire il crée en différents endroits du mur une série d’œuvres dénonciatrices. Il peint une dizaine de motifs tout au long du mur, pour redonner espoir, et ce des deux côtés. Ce projet s’intitule « Santa’s Ghetto ».



Le Streat-Art : Banksy Sans_t10
A travers toutes ces images peintes sur « le mur de la honte », Banksy essaie de faire passer l’idée que ce mur est une atteinte directe à la liberté des peuples. C’est pour cela que ces images donnent à voir des paysages idylliques (palmier, mer bleue, ruisseau…) et incitent les hommes à s’échapper (échelle, ballon, trouées, pointillés...). Les personnages de la plupart de ses dessins sont des enfants. Ils sont, selon Banksy, le seul espoir de changement, de voir un jour ce mur tomber.


A propos des œuvres produites sur ce mur, Banksy se plait à raconter l’anecdote suivante :
Un vieil homme contemplant une de ses œuvres sur le mur lui aurait dit : « Avec vos peintures, vous embellissez le mur. » Banksy le remercia.
Le vieil homme rajouta « On n’a pas envie qu’il soit beau, on hait ce mur, rentrez chez vous. »
Cette anecdote pointe les limites de l’art in-situ (art en résonance avec l’environnement où il se trouve) : il peut dénoncer mais n’apporte pas de solution concrète. Néanmoins, il permet de créer le dialogue et d’une certaine manière, d’enrichir la réflexion sur ce sujet et peut-être de faire avancer les choses.

Ce dialogue, tout comme les œuvres de Banksy et du street-art en général, se passe dans la rue, lieu accessible à tous, faisant des passants les spectateurs de l’œuvre. Ce type de rencontre parait plus improbable dans un musée : trop institutionnel, trop conformiste. Dans un musée c’est le spectateur qui va vers l’œuvre d’art, alors que dans la rue, c’est l’œuvre d’art qui va vers le spectateur. C’est là la force du street-art : il y a contact immédiat, presque violent, entre l’œuvre et le public.


B. Napalm, (can’t beat the feelin’), 2004



Le Streat-Art : Banksy Sans_t13
La photographie ci-dessus est une œuvre de Nick Ut de 1972, prise après un bombardement chimique (napalm) du Viêt-Nam par les américains. Cette image a fait le tour du monde, symbolisant l’injustice pour ces enfants innocents et plus généralement l’horreur de la guerre pour des populations civiles.

De cette photographie, Banksy a repris la petite fille nue au centre et a placé à ses côtés, lui tenant la main, Mickey Mouse et Ronald Mc Donald, deux très célèbres figures commerciales américaines. On peut interpréter la présence de ces deux personnages par la volonté de l’artiste de souligner l’aveuglement de la société américaine qui suit presque naïvement ses gouvernants qui promettent « protéger et servir » leur pays. Le fait que ces deux figures tiennent par la main une petite fille en souffrance, qui vient de se faire irradier au napalm, tend à prouver le mensonge. En prétextant suivre cette promesse, le gouvernement américain, lors des guerres qu’il mène comme au Viêt-Nam, a plutôt tendance à bombarder et à créer la misère autour de lui. Qu’un enfant soit la victime d’une guerre dont les enjeux le dépassent, c’est ici ce que dénonce l’artiste.

L’utilisation de deux personnages parmi les plus connus au monde, souriants et semblant ignorer les larmes de la petite fille entre eux, renforce la volonté affichée de ces géants de la consommation de masquer la réalité de ce qu’il se passe ailleurs. Réalité que l’enfant nous rappelle violemment. Les sourires affichés sur ces deux figures contrastent de façon horrible avec la douleur que l’on peut lire sur le visage de l’enfant provoquant un malaise chez le spectateur. La petite fille nue et vulnérable semble être captive de ces deux personnages incarnant l’Amérique.

Sans connaître la photographie initiale que Banksy détourne, le spectateur ne peut pas comprendre totalement le dessein de l’artiste. Néanmoins, cela reste une image forte et le message, même si on ne possède pas la référence, reste suffisamment clair pour être compris par tous. Cette image peut donc être interprétée comme une dénonciation des mensonges des politiciens, de l’atrocité de la guerre, et de la réalité des opérations militaires américaines. Ce message est aussi véhiculé par le titre de l’œuvre : Napalm, Sensation inimitable, détournement d’un slogan publicitaire de coca-cola (autre géant américain) en 1987.


Le Streat-Art : Banksy Sans_t14

La violence utilisée ici par Banksy pour dénoncer n’est pas rare dans son œuvre. Effectivement, un grand nombre de ses dénonciations sociales se fait par le biais de cette violence, ou d’un humour noir, mettant précisément le doigt au cœur d’un problème et le soulignant, de manière parfois dérangeante.



II. Des dénonciations sociales

A. La société de consommation



Comme on a pu le voir précédemment avec Napalm (can’t beat the feelin’), la société de consommation est l’une des cibles privilégiée de cet artiste.


Le Streat-Art : Banksy Sans_t15
Christ with shopping bags, Santa's Ghetto, 2003
Ce Christ blasphématoire aux nombreux sacs de cadeaux est un bon exemple de l’humour acerbe de Banksy. Il fut accroché en 2003, au cœur même de la frénésie commerçante de Londres, dans une galerie près de Carnaby Street, en pleine période des fêtes de Noël. L’allégeance à la société de consommation est ici ouvertement critiquée. Banksy va même jusqu’à mettre en parallèle cette allégeance à celle qu’on pourrait avoir pour un Dieu. Une allégeance fidèle et religieuse. D’ailleurs, on remarque que le Christ semble dégouliner, fondre, comme si cette usurpation lui faisait perdre de son crédit et de sa puissance.

Au sujet de ce pochoir, Banksy dit de manière très provocante : « Nous n’avons plus besoin d’un héros, nous avons besoin de quelqu’un qui sorte les poubelles du recyclage ».

Pour répondre à la même problématique, Banksy propose également cette œuvre :


Le Streat-Art : Banksy Sans_t16
Encore une fois, le consumérisme est stigmatisé comme une forme de patriotisme. Ces deux enfants mettent solennellement leurs mains sur le cœur alors qu’un troisième hisse un drapeau qui est en fait un sac plastique du très grand magasin TESCO (l’équivalent de nos CARREFOUR). Ils semblent lui rendre hommage, prêt à chanter un hymne, comme on le ferait face au drapeau d’un pays. Il insinue que cette grande marque est devenue la nouvelle patrie d’une société qui a perdu ses autres valeurs, société incarnée ici par la jeunesse, le futur. De plus, la photo est prise de telle sorte qu’on puisse voir la marque Coca-cola dans l’arrière plan, encrant un peu plus encore cette œuvre dans la réalité.

D’un point de vue matériel, on peut constater ici à quel point le street-art est intégré dans la ville puisque la hampe du « drapeau » est en fait une gaine électrique existante sur le mur qui a sans doute inspiré à l’auteur cette idée de pochoir.

Dans l’œuvre de Banksy, il y a des personnages récurrents (les enfants incarnant l’avenir, des singes symbolisant les hommes et des rats comme métaphore de la société humaine…). Le rat lui permet, entre autre, de détourner des slogans publicitaires et d’ainsi dénoncer la société de consommation. Il le fait notamment pour l’Oréal et reprend le slogan « Parce que je le vaux bien » (« Because I’m worth it » en Anglais) en le transformant en « Parce que je ne vaux rien » (« Because I’m worthless » en Anglais) :


Le Streat-Art : Banksy Sans_t17
La société de consommation est considérée comme un rat pour Banksy : c’est un petit animal évoquant d'ancestrales peurs urbaines ainsi que des images de saleté ou d'invasion ou de maladie.


B. L’homosexualité

Banksy utilise pour faire passer ses messages, comme grand nombre des artistes de la rue, des pochoirs grandeurs nature, comme on a pu le voir précédemment. L’effet de surprise ressentit mêlé à la violence du message véhiculé marquent les esprits et ainsi, Banksy espère faire peu à peu changer les mentalités. C’est pourquoi il pointe du doigt les tabous même de la société, notamment l’homosexualité masculine et féminine.


Le Streat-Art : Banksy Sans_t18
Kissing cops, Soho, 2005 Kissing girls cops
Il ne se contente pas de chercher à perturber les passants, ou du moins à les surprendre : en plus de l’homosexualité ici, il propose un autre débat, celui de l’apparente incompatibilité pour l’opinion commune entre homosexualité et maintient de l’ordre. C’est en quelque sorte une double provocation : c’est à la fois le sujet et les acteurs de ce dernier qui interpellent le passant. Ici, Banksy détourne l’image traditionnelle que le public peut avoir des policiers (et donc de l’ordre) : ils ne représentent plus l’autorité mais l’amour, homosexuel qui plus est. Il s’agit là d’une remise en cause des valeurs de notre société.


Conclusion :

Pour Banksy la rue est un laboratoire, un atelier à ciel ouvert où il peut proposer ses œuvres à des passants pas forcement avertis ni amateurs d’art. La rue devient musée. L’artiste, au cœur de la ville, installe son matériel (échafaudage, colle...) et s’imprègne de l’atmosphère ambiante. C’est dans cette optique que Banksy fait des « accrochages sauvages » d’œuvres d’art détournées au sein même du musée.


Le Streat-Art : Banksy Sans_t19
Banksy au MoMA

« La semaine dernière, Banksy, un artiste-peintre britannique est parvenu accrocher ses propres toiles aux murs des quatre plus grands musées d’art de New York ; au milieu des tableaux des maîtres de l’art contemporain.
Une de ces oeuvres, une photo de boîte de soupe, est restée exposée pendant plus de trois jours au MoMA (…) »

Libération, le 27/03/2005
Banksy et les artistes du street-art nous offrent une nouvelle vision éphémère des rues que l’on peut traverser. Un pochoir peut nous surprendre, nous interpeller dans notre parcours, c’est ce que souhaite l’artiste : laisser un souvenir ou provoquer une réaction. Le mur israélo-palestinen a été un événement artistique marquant de notre actualité culturelle.

En février 2011 un film réalisé par Banksy et intitulé « Faites le mur ! » est sorti au cinéma. Banksy y filme à la manière d’un documentaire le parcours d’un pochoiriste urbain (Thierry Guetta). Le film est en partie un tableau de la création picturale, sauvage, selon Banksy.

De la même manière que Banksy s’était inspiré d’artistes précurseurs en matière de street-art ou de l’art in-situ (Ernest Pignon-Ernest, Bleck le rat, Andy Warhol…) on sait qu’il va être lui-même une référence pour la génération future (le Toulousain Dran, Mark Sinckler…). Beaucoup d’artistes contemporains utilisent les murs de la ville comme support de leur travail (Miss Tic, Jerôme Mesnager, Obey…), ils s’approprient la rue pour faire passer des messages politique, sociaux ou simplement amusants. Ces artistes parviennent donc à investir la ville et modifient la perception que nous, habitants du lieu ou simples passants, pouvons avoir de celle-ci.

SOURCES :
- Guerre et Spray, Banksy, ed. alternatives 2011
- Les Inrockuptibles, No. 785, décembre 2010
- Beaux Arts magazine, No. 318, décembre 2010
- http://www.banksy-art.com/
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MessageSujet: Re: Le Streat-Art : Banksy   Le Streat-Art : Banksy Icon_minitimeVen 29 Juin 2012, 14:53

J'avais raté ce topic !
Une fille de ma classe a fait son exposé sur lui cette année, elle a montré pas mal de photos, et je dois avoué que son art m'a vraiment séduite ! J'ai une grosse préférence pour la peinture qu'il a fait où une personne essaye d'ouvrir le mur, et qu'on voit le ciel au travers ^^ (la 2ème du I A)
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MessageSujet: Re: Le Streat-Art : Banksy   Le Streat-Art : Banksy Icon_minitimeSam 30 Juin 2012, 12:59


MDR, tu as ressortis ton dossier d'HIDA ? x)
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MessageSujet: Re: Le Streat-Art : Banksy   Le Streat-Art : Banksy Icon_minitimeSam 30 Juin 2012, 13:20

A la demande de Pigule, je ne me suis pas infligée cette torture tout seule !
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MessageSujet: Re: Le Streat-Art : Banksy   Le Streat-Art : Banksy Icon_minitimeSam 30 Juin 2012, 13:45

'tain Pigule t'es duuuur ! xD
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MessageSujet: Re: Le Streat-Art : Banksy   Le Streat-Art : Banksy Icon_minitimeDim 01 Juil 2012, 18:00

On en a eu besoin pour l'oral de TPE, on s'excuse platement XD
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MessageSujet: Re: Le Streat-Art : Banksy   Le Streat-Art : Banksy Icon_minitimeLun 02 Juil 2012, 10:19

J'suis désoléééééééééééééeeeee u.u xD
mais ça m'a vraiment beaucoup intéressée, encore merci Cric <3 !!!!!!
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MessageSujet: Re: Le Streat-Art : Banksy   Le Streat-Art : Banksy Icon_minitimeLun 02 Juil 2012, 12:12

T'inquiète, je râle, je râle, mais j'aime beaucoup Banksy et ce qu'il fait, alors... x)
Et tant mieux si ça vous a aidé !!!
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Aloyse
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MessageSujet: Re: Le Streat-Art : Banksy   Le Streat-Art : Banksy Icon_minitimeLun 02 Juil 2012, 22:39

Sympa comme artiste ! Merci du dossier ;-)
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MessageSujet: Re: Le Streat-Art : Banksy   Le Streat-Art : Banksy Icon_minitimeLun 02 Juil 2012, 23:49

Une revenante :O x)
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MessageSujet: Re: Le Streat-Art : Banksy   Le Streat-Art : Banksy Icon_minitime

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